Focus Rodrigo Sorogoyen - Que dios nos Perdons

Dans le cadre de la 30ème édition du festival Europalia mettant en lumière la richesse culturelle de l’Espagne, plongez dans l’univers haletant et viscéral du cinéma de Rodrigo Sorogoyen à l’occasion d’une rétrospective exceptionnelle.

De Que Dios nos perdone à As bestas, (re)découvrez un cinéaste qui explore avec intensité les failles humaines, les tensions sociales et la violence latente de notre époque. Portés par une mise en scène nerveuse et des performances d’acteurs saisissantes, ses films vous happent dès les premières images pour ne plus vous lâcher. Cette rétrospective est une invitation à vivre le cinéma comme un choc émotionnel et moral, entre thriller politique et drame intime.

Rodrigo Sorogoyen partagera son parcours et sa vision du cinéma lors d’une masterclass exceptionnelle prévue le jeudi 11 décembre à 19h au Quai10.

20 novembre : Que dios nos perdone

27 novembre : El reino

4 décembre : Madre

11 décembre : As Bestas (+Masterclass Rodrigo Sorogoyen)

Pour cette première scéance, découvrez Que Dios nos perdone

Synopsis : Madrid, été 2011. La ville, plongée en pleine crise économique, est confrontée à l’émergence du mouvement des « indignés » et à la visite imminente du Pape Benoît XVI. C’est dans ce contexte hyper-tendu que l'improbable binôme que forment Alfaro et Velarde se retrouve en charge de l'enquête sur un serial-killer d’un genre bien particulier. Les deux inspecteurs, sous pression, sont de surcroît contraints d’agir dans la plus grande discrétion... Une course contre la montre s’engage alors, qui progressivement les révèle à eux-mêmes ; sont-ils si différents du criminel qu'ils poursuivent ?

Que Dios nos perdone est un thriller nerveux et oppressant qui ausculte la violence urbaine et morale avec une précision chirurgicale. Rodrigo Sorogoyen y brosse le portrait de deux flics abîmés, pris entre leur impuissance intime et un Madrid étouffant, rongé par la peur et la paranoïa. Sous tension permanente, le film interroge autant le crime que ceux qui le traquent, dans un climat où le chaos semble plus humain que l’ordre.