Sauver le monde en 2h50

Trois heures, est-ce suffisant pour devenir un·e agent·e secrèt·e qualifié·e? Mission: Impossible - The Final Reckoning vous donnera l’impression que c’est, en effet, possible.
Il est connu de tous – si pas de nom, surtout de vue – Ethan Hunt (incarné par Tom Cruise dans les films) est l’agent de terrain par excellence, et ce depuis les années 60. À l’origine une série TV, qui fut adaptée en série cinématographique dans les années 90, les Mission Impossible ont traversé les générations. Mais qu’en est-il du “petit” dernier ? Mission : Impossible - The Final Reckoning est la suite de Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1 que j’ai eu la chance de voir en avant-première. Alors, qu’en ai-je pensé ?
Le film reprend là où il nous avait laissé·es deux ans plus tôt : Ethan Hunt se doit de sauver le monde de l’Entité, une intelligence artificielle menaçante pour la sécurité de la société. Entre scènes de combats, cumulets et explosions, rien de bien nouveau ou hors du commun. Tout de même, Tom Cruise nous épate avec ses cascades 100% homemade. Sans trop spoiler une grande partie du film, on se retrouve accroché·es à notre siège, à l’impasse entre devoir retenir sa respiration et désamorcer des bombes (et, bien souvent, l’impression de devoir faire les deux en même temps).

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Ce dernier film d’une (trop ?) longue série est tout particulièrement immersif : j’étais pendant 2h50 l'acolyte inapte d’Ethan Hunt. Je me suis retrouvée à devoir plonger dans l’océan Pacifique et me débrouiller pour m’évader d’un sous-marin abandonné. Une scène un tant soit peu anxiogène sur les bords, mais qui ne peut être vécue de telle sorte seulement dans une salle de cinéma– et puis, je n’avais pas le choix, Tom Cruise avait besoin de moi !
Ma pulsion cardiaque a accéléré plus d’une fois pendant le film, surtout quand j'étais suspendue dans les airs à faire des acrobaties d’un avion à l’autre. Le son et la réalisation font du public un vrai acteur aux côtés des visages familiers de Simon Pegg, Ving Rhames ou encore Pom Klementieff et Hayley Atwell.
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Cependant, ce n’est pas un sans-faute (au final, personne n’est parfait). Ce film était légèrement trop long à mon goût et virait très souvent au cliché, avec deux-trois scènes parfois vides de sens. L’effet rétrospectif des flashbacks en font un adieu presque certain, ce qui n’est peut-être pas plus mal pour le huitième film d’une série.
En fin de compte, Mission : Impossible - The Final Reckoning reste le blockbuster incontournable et se doit d’être vu au cinéma.
Et vous ? Prêt·e à devenir un·e agent·e secrèt·e ?
Cet article ne s’auto-détruira pas dans 5 secondes…
Films
Lorraine
Stagiaire en communication