Ma première plongée au cinéma avec The Surfer

Lorsqu’on me parlait d’aller voir un film en cinéma, je me posais toujours la question de savoir, quel est l’intérêt d’aller voir un film en cinéma quand on peut le regarder sur d’autres plateformes chez soi ?

Pour ma toute première fois dans une salle de cinéma, j’ai eu l’occasion d’assister à la projection du film The Surfer, un jour avant sa sortie dans le cadre de mon stage. Ce fut pour moi une belle expérience, une expérience qu’on ne peut pas vivre de la même manière en regardant un film chez soi. Dès mon entrée dans la salle, j’ai eu l’impression d’entrer sur un plateau de tournage. L’ambiance, le décor, l’éclairage et surtout l’isolation sonore m’ont immédiatement plongé dans l’univers d’un film.

Une fois le film lancé, la qualité du son et de l’image sur le grand écran m’a transporté : j’avais l’impression d’être dans le film, comme si je faisais partie des personnages, il ne me manquait plus qu’un rôle.

Cette première expérience en salle de cinéma m’a marqué, et je comprends maintenant pourquoi aller au cinéma reste une manière unique et immersive de découvrir un film.

Ce que j’ai retenu du film The Surfer

C’est l’histoire d’un homme passionné par le surf, qui décide de retourner dans sa ville natale, au bord de l’océan, là où il a vécu avant de déménager. Il revient avec de son fils, dans l’espoir de lui faire découvrir ce lieu important pour lui, et surtout de renouer avec lui sa passion pour le surf. Cependant, à son retour, il se rend vite compte que les choses ont bien changé et pas dans le bon sens. Car l’endroit qu’il a connu autrefois est dorénavant contrôlé par des gangs qui lui interdisent l’accès. Face à ce problème, il est contraint de faire d’énormes sacrifices pour retrouver une place dans ce milieu.

Même si l’histoire racontée est intéressante et les acteurs livrent des performances convaincantes, j’ai trouvé que le film manquait de rythme et devenait parfois ennuyeux. La manière dont l’histoire est racontée ne m’a pas complètement convaincu. Certaines scènes m’ont semblé illogiques. Par exemple, dans une situation où le personnage principal est en grande détresse sans eau ni nourriture, il choisit d’utiliser ses rares occasions de téléphoner pour appeler son banquier afin de racheter sa maison, au lieu de demander de l’aide. Ce choix m’a paru absurde, voire frustrant.

En plus, tout au long du film, je me suis demandé si la raison pour laquelle il persistait dans cette lutte était vraiment importante, au vu de ce qu’il subissait.

En résumé

The Surfer  est un film avec un fond émouvant et des thématiques intéressantes, la passion, la résilience, la transmission entre père et fils mais dont la narration et certaines incohérences scénaristiques m’ont laissé insatisfait.

Christian

Stagiaire en communication